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Le projet ProtéiNEW veut faire de la France un « leader des protéines »

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En marge du Plan protéines français, les initiatives fleurissent. C’est dans ce cadre que ProtéiNEW a été lancé. Lauréat d’un appel à projets géré par France AgriMer dans le cadre du plan de relance, cette initiative mobilise le consortium France Protéines et différents acteurs du secteur, parmi lesquels des coopératives, Terres Univia et Terres Inovia notamment. Objectif : faire de la France un « leader des protéines ».

Le projet ProtéiNEW veut faire de la France un « leader des protéines »
Le projet ProtéiNEW veut faire de la France un « leader des protéines »

La dynamique, autour de la protéine française, ne se dément pas ! Un projet multi-acteurs a été annoncé, le 16 septembre, pour accompagner et faciliter le succès du Plan protéines français : ProtéiNEW. C’est le consortium Protéines France qui porte cette initiative, lauréate de l’appel à projets « structuration des filières protéines végétales » de FranceAgriMer. Si le montant de l’enveloppe débloquée dans ce cadre n’est pas communiqué à ce stade, il représente 50 % de l’ensemble du budget du projet. Cet appel à projets intègre le volet agriculture du Plan de Relance, qui finance déjà le programme de recherche Cap Protéines, notamment.

Des protéines pas uniquement végétales !

Coordonnée par IAR, le pôle de compétitivité dédié à la bioéconomie, Protéines France réunit 27 entreprises, dont les coopératives Limagrain, Vivescia, Tereos, ou le négoce Soufflet. Avec la participation de Terres Univia, Terres Inovia et Intercéréales, le consortium se donne 30 mois pour faire de la France « un leader des protéines » grâce à ProtéiNEW. Le cadre de ce projet ne s’arrête pas aux protéines végétales « traditionnelles » : il intègre aussi les algues, les insectes ou encore les microorganismes.

Ce projet suit quatre objectifs prioritaires :

  • réaliser un état des lieux et des projections à l’horizon 2030 sur la production et la mobilisation des matières premières végétales et nouvelles ressources pour les besoins en protéines ;
  • concevoir et déployer des programmes d’accompagnement dédiés aux start-ups, en lien avec BPI France, pour favoriser l’innovation au sein de la filière. Des formations liées à la réglementation européenne seront notamment mises en place ;
  • initier un programme de normalisation des protéines végétales pour l’alimentation humaine, à l’international, en lien avec l’Afnor ;
  • disséminer l’ensemble des outils utiles pour les différents acteurs de la filière, en particulier ceux qui seront développés dans le cadre de ProtéiNEW.