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Les prix à la production des produits agricoles en baisse de 10,1 % sur la dernière année

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Les prix à la production des produits agricoles sont de nouveau en repli en février 2024 par rapport à l’année précédente. Une étude publiée par l’Agreste le 29 mars 2024 chiffre désormais cette baisse à -10,1 %, après avoir été évaluée à -7,8 % en janvier 2024.

Les prix à la production des produits agricoles en baisse de 10,1 % sur la dernière année
Les prix à la production des produits agricoles en baisse de 10,1 % sur la dernière année

Les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles sont de nouveau en repli en février 2024 par rapport à l’année précédente, selon une étude publiée par l’Agreste le 29 mars 2024. Depuis le printemps 2023, la baisse se chiffre désormais à -10,1 %, après avoir été évaluée à -7,8 % en janvier 2024. « Les prix restent cependant élevés, supérieurs de 7,6 % à la moyenne des quatre dernières années », indique l’organisme.

Les céréales et les oléagineux proches de leurs niveaux de 2020

Les prix des céréales poursuivent leur recul important sur les douze derniers mois (-33,5 %) « en raison de la concurrence toujours très vive des grains en provenance de la mer Noire », expose l’Agreste. Même constat pour les oléagineux avec une baisse de -25,4 % en un an, cette fois « en raison de l’abondance des récoltes mondiales de soja (Brésil) et de tournesol (Ukraine) et de la réévaluation à la hausse de celles de colza (Union européenne, Canada) ». Avec ces nouvelles données, les prix des céréales et des oléagineux se rapprochent de leurs niveaux de 2020.

Les fruits frais à contre-courant

Les prix des légumes frais fléchissent eux aussi sur un an, notamment les poireaux (- 15 %), les choux (- 49 %) et les salades (- 22 %), « sous l’effet des températures qui ont favorisé l’offre et découragé la consommation de légumes d’hiver, obligeant à des concessions tarifaires. A contrario, les cours des fruits frais sont supérieurs à ceux de février 2023 et à la moyenne des prix 2020-2023. « Ces augmentations sont portées par la bonne tenue des prix des pommes, des poires et des kiwis du fait d’apports nationaux parfois limités (poires, noix), et d’une demande bien orientée malgré la douceur des températures », note l’étude.