Les volumes de céréales bio déclassées, en nette hausse
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Avec des stocks en hausse, les volumes de céréales bio déclassées ont bondi entre 2022/23 et 2023/24, selon un bilan prévisionnel de FranceAgriMer, s’appuyant sur des chiffres arrêtés au 1er novembre.
En marge de son conseil spécialisé grandes cultures organisé le 13 décembre, FranceAgriMer a partagé différents bilans prévisionnels pour les filières céréales bio. Comme évoqué lors des Rencontres des grandes cultures bio, les silos débordent et les céréales bio peinent à trouver preneur. Le pronostic alors réalisé par Bruno Barrier-Guillot, directeur des études chez Intercéréales, d’un dépassement des 100 000 tonnes de céréales déclassées, se concrétise.
72 000 tonnes de blé tendre déclassés au 1er novembre
Les chiffres provisoires de FranceAgriMer, arrêtés au 1er novembre, font ainsi état de 123 000 tonnes de céréales déclassées, en cumulant blé tendre (72 000 tonnes), orges (27 000 t), triticale (21 500 t) et maïs (2500 t). Pour le maïs, FranceAgriMer exprime toutefois la nécessité de rester « prudent dans l’interprétation » de ce dernier chiffre, établi alors que la récolte du maïs bio n’était pas terminée sur l’ensemble du territoire. Sur ces quatre cultures, les déclassements se cantonnaient à 30 500 tonnes, l’an passé. Pour la campagne 2022/23, les déclassements étaient 2,5 fois moindres pour le triticale (8 020 t), presque quatre fois moins importants pour le blé tendre (18 902 t), et neuf fois moindres pour l’orge (2 981 t).
Des stocks également en hausse
Ces déclassements interviennent alors que les stocks finaux au 30 juin sont plus importants qu’en 2022/23 avec pour le blé tendre, par exemple, 151 828 tonnes pour le blé soit une hausse de 8 %.
Concernant les oléoprotéagineux, le bilan provisoire concerne pour le moment deux cultures : la féverole (500 t déclassées, comme en 2022/23) et le pois (1000 t, soit le double de l’an passé).