Panzani affiche des objectifs RSE mobilisant ses coopératives partenaires
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Dans le cadre de sa politique de RSE, Panzani veut verdir ses approvisionnements en blés durs, pour les pâtes, et en tomates, pour les sauces. Des ambitions mises en avant le 19 juin 2023, face à la presse, et qui engagent également les OS fournissant la marque.
Le groupe Panzani confirme son objectif de s’approvisionner avec 100 % de blé dur produit sous sa charte Blé responsable français (BRF) d’ici à 2025, pour produire ses pâtes. Soit environ 260 000 tonnes chaque année. « À cette heure, nous atteignons les 120 000 tonnes de blé dur sous BRF, a précisé Albert Mathieu, directeur général du groupe, lors d’un point presse organisé le 19 juin 2023 à Paris. Cet objectif s’assortit d’une autre ambition, celle d’atteindre le zéro résidu de pesticides en 2025. Nous avons déjà franchi le cap du zéro insecticide de stockage en 2022. »
Des expérimentations sur le bas carbone
Panzani se donne d’autres caps, toujours à 2025 : celui de dépasser les 1000 hectares de bandes fleuries, et d’atteindre 5000 refuges à oiseaux. Concernant les émissions de GES, pas de chiffre, mais la volonté de « mettre sur pied une filière bas carbone, s’appuyant sur un réseau de ferme pilotes expérimentant des bonnes pratiques avec l’appui d’un comité scientifique comprenant notamment Inrae et Arvalis », précise Albert Mathieu.
Arterris, principal fournisseur de Panzani en blé dur, est « pleinement investi dans cette dynamique », comme l’a assuré Nicolas Prévost, directeur des métiers du grains de la coopérative. Axereal et Terris sont également mobilisées. Panzani prévoit, à partir de 2025, un budget de 5 millions d’euros annuels spécifiquement dédiés aux primes filières de 20 €/t prévues pour les blés engagés.
Panzani veut aussi des tomates plus vertes
Si l’approvisionnement national n’est pas envisageable pour les 100 000 tonnes de tomates utilisées par Panzani pour fabriquer ses sauces, l’ambition de durabilité est malgré tout présente. Une démarche a été initiée avec l’ONG Earthworm pour « verdir » les tomates espagnoles importées par Panzani. Une initiative à déployer également auprès de la filière tomate française, que Panzani souhaite « contribuer à développer », affirme Albert Mathieu.