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Compensation carbone, le Medef s’engage dans la démarche Epiterre

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Le Medef et la FNSEA ont signé, le 27 août, un partenariat dans le cadre de la démarche Epiterre, initiée par le syndicat agricole au printemps 2019. Le Medef va ainsi compenser les émissions carbone de plusieurs de ses événements pendant quatre ans à travers la subvention de plantations de haies dans la Marne.

Compensation carbone, le Medef s’engage dans la démarche Epiterre
Compensation carbone, le Medef s’engage dans la démarche Epiterre

Paiements pour services environnementaux, eco-schemes dans la prochaine Pac, … L’enjeu de la rémunération des services rendus par le secteur agricole monte en puissance. Pour faciliter ces rétributions, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a lancé en avril 2019, avec l’association Imagin’Rural, la marque Epiterre, pour faciliter la mise en relation entre agriculteurs et entreprises ou collectivités. Une démarche qui a retenu l’intérêt du Medef. L’organisation patronale a choisi de nouer un partenariat, annoncé le 27 août, avec Epiterre pour compenser les émissions de ces Rencontres des entrepreneurs français (REF), dans le cadre desquelles plusieurs événements sont organisés chaque année. « Ce partenariat est avant tout l’histoire d’une rencontre entre Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, et Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, lors du Salon de l’agriculture, explique Stéphane Grand, directeurs des événements au Medef. Nous espérons que nos diverses sections locales s’empareront également de cette initiative. »

Plantation de haies dans la Marne

Le partenariat porte sur quatre ans, c’est-à-dire la durée du mandat en cours de Geoffroy Roux de Bézieux. Suite à un calcul des émissions à compenser, Epiterre propose plusieurs projets. Le medef a choisi ’implantation de près de quatre kilomètres de haies autour de parcelles cultivées dans la Marne. Cela s’inscrit dans une logique de stockage du carbone et de préservation de la biodiversité du milieu agricole. « Nous nous étions engagés l’année dernière dans une démarche similaire avec des projets en Amérique du Sud et en Afrique centrale, rappelle Stéphane Grand. Mais nous voulions désormais nous investir au niveau français sur ces sujets ».