Influenza aviaire : le niveau de risque augmente, Le Foll renforce la surveillance
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Des cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 ont été détectés chez des oiseaux sauvages en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, aux Pays-Bas, au Danemark et également autour du lac de Constance, à la frontière entre la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche. Dans ce contexte, le ministère de l’Agriculture appelle les professionnels des filières volailles à bien mettre en place les mesures de biosécurité sur leur exploitation.
« Ces mesures de biosécurité ont été renforcées par l’arrêté du 8 février 2016 et sont d’application nationale depuis le 1er juillet 2016 », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 10 novembre.
Évaluer les territoires les plus exposés
Par ailleurs, du fait de la propagation rapide du virus et des conditions climatiques favorables pour sa diffusion, le ministère de l’Agriculture a saisi le 10 novembre l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) afin d’évaluer quelles sont les zones du territoire national les plus exposées. Un avis sera rendu sous huit jours.
Le niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire va ainsi au minimum passer de négligeable à modéré. Un avis aux opérateurs a été diffusé pour mettre en place des mesures de protection adéquates.
Surveillance renforcée de la faune sauvage
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture déclenche, avec l’appui de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), un plan de surveillance active renforcé de la faune sauvage sur l’ensemble de son territoire. Objectif : réagir le plus rapidement possible pour éradiquer tout nouveau foyer et éviter ainsi au maximum le risque de nouvelles contaminations.
La surveillance des signes cliniques de la maladie concerne également tous les détenteurs de volailles. La vigilance de chacun est appelée par le ministère de l’Agriculture pour signaler toute mortalité sur des oiseaux sauvages.