Le ministère de l’Agriculture prépare un troisième plan Écoantibio
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Après le plan Écoantibio 2017-2022, le Gouvernement travaille sur une troisième mouture. Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, CGAAER, a publié sept recommandations, le 14 novembre.
Un plan Écoantibio 3 est en préparation au ministère de l’Agriculture. Selon un rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, CGAAER, publié le 14 novembre, il a pour ambition de conserver la bonne dynamique des deux premiers plans, préserver les progrès accomplis, favoriser de nouveaux succès, et traduire en mesures opérationnelles les orientations de la future feuille de route interministérielle de maîtrise de l’antibiorésistance, en cours d’élaboration. Après le premier plan 2012-2016, le deuxième se termine en 2022.
Sept recommandations
Le CGAAER émet sept recommandations (voir ci-après). Il prône notamment un cadre réglementaire facilitant les recours à certaines alternatives de phytothérapie et d’aromathérapie, tout en confirmant le rôle du vétérinaire, la réciprocité dans les échanges commerciaux avec les pays-tiers, faire reconnaître les efforts des agriculteurs auprès de la société, lutter contre les déserts vétérinaires, ou encore la mise en place d’une gouvernance partagée associant des parties prenantes publiques et privées et constituer un groupe de pilotage resserré autour de la DGAL.
Valoriser le travail des éleveurs
Les auteurs insistent sur le fait que la réussite de ce troisième plan reposera sur le maintien de la dynamique et de la motivation des professionnels. « La détermination des éleveurs repose sur la valorisation de leurs productions et sur la reconnaissance de la qualité de leur travail », indiquent-ils.
Actuellement, une cheffe de bureau et un chef de projet antibiorésistance assurent la gestion d’Écoantibio. Ils disposent d’un budget annuel de deux deux millions d’euros pour financer notamment la communication et le fonctionnement du réseau des référents en antibiothérapie.
Les sept recommandations du CGAAER
- préserver la dynamique de réduction de l’usage des antibiotiques,
- maintenir la motivation des éleveurs et encourager leurs efforts,
- optimiser le fonctionnement du plan Écoantibio 3,
- respecter le bien-être animal,
- améliorer la recherche et de la surveillance,
- mieux encadrer d’un point de vue législatif et règlementaire la pharmacie vétérinaire,
- parvenir à porter les positions françaises sur les scènes européenne et internationale.