Référence agro

Les experts du CST préconisent une simplification du Nodu

Le | Politique

Dans une tribune publiée le 21 février 2024 sur le site The Conversation, 14 chercheurs issus du Comité scientifique et technique, CST, du plan Écophyto II+ prônent une réforme du Nodu plutôt que son changement pour le HRI 1. Tout en reconnaissant que la solution ne se résumerait pas à un unique indicateur.

Les experts du CST préconisent une simplification du Nodu
Les experts du CST préconisent une simplification du Nodu

Alors que le gouvernement, par l’intermédiaire du Premier ministre Gabriel, vient d’acter le passage du Nodu au HRI 1 pour le plan Écophyto II+, 14 chercheurs issus du Comité scientifique et technique (CST) prônent une réforme de l’indicateur français. Dans une tribune postée le 21 février 2024 sur le site The Conversation, le collectif recommande en effet de « définir la dose unité d’une substance comme la médiane de toutes ses doses homologuées - plutôt que la moyenne des maxima des doses homologuées par culture, pondérée par la surface relative de chaque culture ».

Le meilleur « compromis entre pertinence et accessibilité des données »

« Cette modification ne remettrait pas en cause le principe général du Nodu pour caractériser les ventes des produits phytopharmaceutiques en tenant compte des doses homologuées », poursuivent les scientifiques, qui assurent que l’indicateur resterait « extrêmement corrélé au Nodu actuel », présentant les mêmes évolutions que ce dernier malgré des valeurs absolues différentes. Ces préconisations auraient ainsi pour but, selon eux, de « trouver un compromis entre pertinence et accessibilité des données mobilisées ». Toutefois, le collectif reconnaît qu’un unique indicateur ne saurait être satisfaisant : « Idéalement, il faudrait que le plan Écophyto se dote d’un panel d’indicateurs complémentaires permettant de décrire l’intensité de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ; les services agronomiques rendus par les produits phytopharmaceutiques ; les risques pour la santé humaine ; les risques pour la biodiversité ».