Les sénateurs poussent au développement des paiements pour services environnementaux
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Pour les sénateurs, les paiements pour services environnementaux, PSE, sont une bonne idée. Ils ont déposé une proposition de résolution en leur faveur le 29 octobre 2018. Les sénateurs plaident pour la création de PSE dans le cadre de la future Politique agricole commune. Ils estiment que ces paiements pourraient s’insérer au sein du premier pilier, notamment par le biais du dispositif appelé « Eco scheme ».
Ce nouveau système de programmes écologiques obligatoires viserait à rémunérer des pratiques agricoles allant au-delà de ce qui est actuellement exigé au titre de la conditionnalité. Il pourrait être financé par l’enveloppe nationale de chaque État membre affectée aux paiements directs. « Cette proposition de PSE dans le premier pilier reste pour l’heure une piste de travail et nous savons que peu de pays la soutiendront, la France apparaissant bien souvent isolée sur ces questions », tempèrent toutefois les sénateurs.
Augmenter l’enveloppe dans le plan biodiversité
Autre idée : augmenter l’enveloppe allouée aux PSE dans le cadre du plan biodiversité présenté le 4 juillet 2018. Elle s’élève à 150 millions d’euros. La proposition appelle également les collectivités, les territoires et les syndicats agricoles à avoir un rôle moteur dans la reconnaissance, l’accompagnement et la création de PSE.
Le groupe de sénateurs souhaite enfin que la création des PSE n’implique pas une diminution des crédits consacrés aux mesures agro-environnementales et climatiques (MAEc), les deux outils étant complémentaires.