L’étiquetage d’origine des viandes bientôt généralisé en RHD
Le | Politique
Les opérateurs de la restauration hors-domicile devront, dès le 1er mars 2022, faire savoir à leurs consommateurs l’origine de toutes les viandes qui leur seront servi. Le décret élargissant cette obligation, déjà valable pour la filière bovine, a été publié le 27 janvier.
La viande bovine ne sera bientôt plus la seule pour laquelle les opérateurs de la restauration hors domicile doivent justifier l’origine. Un décret publié le 27 janvier instaure cette obligation pour la volaille, le porc, l’agneau et le mouton. La règle devra être appliquée au 1er mars 2022. L’étiquetage devra mentionner le pays d’élevage et le pays d’abattage de l’animal, que la viande soit fraîche, réfrigérée, congelée ou surgelée. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui avait annoncé la publication du décret lors de ses vœux pour 2022, envisage d'élargir encore ce cadre pour la viande transformée.
« Fin de l’opacité en RHD »
C’est peu de dire que l’aboutissement de ce dossier était très attendu. La France a du convaincre les instances européennes. Pour Julien Denormandie, « connaître l’origine des produits est un premier pas pour faire changer les comportements d’achat dans la restauration hors domicile ». Cette avancée est saluée également par la profession agricole. FNSEA et JA se réjouissent, dans un communiqué commun, d'« une avancée vers plus de transparence » pour le consommateur, et un moyen de promouvoir la viande d’origine française dans un secteur de la RHD qui a longtemps profité de l’absence de contrainte pour utiliser massivement des produits importés.