L’interprofession des produits de la ruche jugée « jeune » mais prometteuse par le CGAAER
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Créée en 2019, l’interprofession des métiers de la ruches, Interapi, fait l’objet d’un rapport du CGAAER publié le 9 novembre. Si des défauts de fonctionnement sont notés, liés à la jeunesse de la structure, le CGAAER estime qu’Interapi a les bases et le potentiel pour remplir son rôle d’interprofession.
L’interprofession des produits de la ruche, Interapi, a de l’avenir. C’est en tout cas ce que le CGAAER exprime dans un rapport publié le 9 novembre. Le CGAAER avait été missionné par les dirigeants d’Interapi eux-mêmes, après que la structure, lancée en 2019, a connu des turbulences en avril 2022. Trois acteurs en avaient alors démissionné, en l’occurrence l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), le Syndicat national d’apiculture (SNA), et la Coordination rurale.
Interapi, jeune mais reconnue
« Interapi est reconnue par toutes les structures y participant comme interprofession légitime et porteuse d’avenir pour les professionnels de la filière apicole », peut-on lire dans le résumé du document. Le CGAAER liste quelques « difficultés de fonctionnement », qui seraient « principalement liées à la jeunesse de l’interprofession » et « à un monde apicole peu averti des mécanismes et rôles d’une interprofession ».
La mission mise sur pied pour rédiger cette analyse énumère quatre recommandations pour lever ces difficultés, en particulier :
- solliciter « une assistance extérieure », afin de clarifier le fonctionnement, les comportements, prioriser et gérer de façon efficace les réunions ;
- mettre en place une formation pour les élus d’Interapi pour les aider à passer d’une compétence technique à une compétence plus stratégique ;
- élargir les prérogatives de l’interprofession au-delà de la seule production de miel, en y incluant les autres produits apicoles et les utilisateurs de miel.