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OGM : l’AFBV salue le feu vert de Bruxelles

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L’Association française pour les biotechnologies végétales (AFBV) se réjouit, dans un communiqué, de la décision de la Commission européenne d’autoriser quatre nouvelles plantes génétiquement modifiées (trois maïs et la pomme de terre Amflora). C’est « un message fort pour sauvegarder en Europe la recherche sur les biotechnologies vertes », estiment les chercheurs réunis au sein de l’association. L’AFBV attend un signe similaire de la part du Président de la République à qui elle vient d’adresser une lettre ouverte pour l’alerter sur les risques de délocalisation et de perte d’expertise de la recherche française sur les biotechnologies vertes. L’association dénonce la « suspicion récurrente, démagogique et humiliante par des responsables politiques, de l’intégrité des scientifiques des différentes autorités françaises et européennes lorsque leurs conclusions ne coïncident pas avec les thèses de certains lobbys écologistes ou d’intérêts politiques ». Première visée, Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie qui a récemment mis en doute le travail de l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Y.R. Les scientifiques de l’AFBV maintiennent les conclusions de l’Afssa et de l’AESA, à savoir que les risques de dissémination du gène de résistance à un antibiotique de la pomme de terre Amflora, sont négligeables pour l’environnement. L’association s’étonne par ailleurs que les avantages concrets dont bénéficie cette pomme de terre et susceptibles d’intéresser les industriels (papeterie, textiles, chimie…) ne soient que rarement évoqués. « Cette nouvelle pomme de terre Amflora permet pourtant d’obtenir 99 % d’amilopectine au lieu de 85 % dans le cas des pommes de terre actuellement sur le marché », souligne l’AFBV.