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PJL orientation agricole, un bachelor agro, une référence pour le conseil

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Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture porte la création d’un « bachelor agro » de niveau bac + 3, « ayant vocation à devenir une référence en matière d’installation et de conseil. »

PJL orientation agricole, un bachelor agro, une référence pour le conseil
PJL orientation agricole, un bachelor agro, une référence pour le conseil

L’article 2 du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture, qui aborde l’enseignement agricole technique et supérieur, a été adopté en commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale le 30 avril. Celle-ci l’examinait pour avis et a adopté 19 amendements.

Enseignement supérieur et établissement technique

Parmi les mesures du texte figurent la création d’un « bachelor agro » de niveau bac+3, « développé conjointement par des établissements publics d’enseignement supérieur et un ou plusieurs établissements d’enseignement technique agricole publics ou privés, accrédités à cet effet » Selon la députée Géraldine Bannier (Démocrate, Mayenne), rapporteur du PJL, l’article instaure le principe d’une accréditation conjointe d’un établissement d’enseignement supérieur avec un établissement technique. L’accréditation sera délivrée par arrêté du ministre chargé de l’agriculture, après avis conforme du ministre chargé de l’enseignement supérieur. « Il s’agit là d’une nouveauté qui doit donner davantage de marges au ministre chargé de l’agriculture pour définir les référentiels. L’article 5 constitue donc une évolution importante à saluer, qui doit permettre de promouvoir les formations bac+3, ces dernières ayant vocation à devenir une référence en matière d’installation et de conseil. »

Montée en compétence des actifs agricoles

La généralisation des formations à bac+3 doit servir l’objectif de montée en compétences des actifs agricoles qui font aujourd’hui face à des enjeux de plus en plus complexes nécessitant des compétences agronomiques, managériales, entrepreneuriales et technologiques nouvelles.

« Ce nouveau diplôme doit également favoriser une diversification des profils, poursuit Géraldine Bannier. Il pourra accueillir des jeunes ayant suivi une formation bac+2 autres que le BTSA. Le BTSA reste toutefois au cœur du système de formation des actifs agricoles et il aura, comme nous l’a confirmé le cabinet du ministre, une place prépondérante dans le cadre de ce nouveau diplôme. »