Plan protéines végétales 2014-2020 : des fonds et une organisation
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Le développement de la production de protéines végétales pourra s'appuyer sur les leviers du nouveau paiement vert de la Pac (diversité des assolements, surfaces d'intérêt écologique) et sur une aide couplée d'une enveloppe totale de 49 M€ : 35 M€ pour les pois, lupin et féverole, 6 M€ pour le soja et 8 M€ pour les légumineuses fourragères destinées à la déshydratation. C'est ce qu'a annoncé Stéphane Le Foll le 16 décembre lors de la présentation à la presse du plan protéines végétales pour la France 2014-2020 (photo). Le second pilier de la Pac, avec les mesures agro-environnementales et climatiques et le plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles, sera aussi d'un grand soutien. Le renforcement de l'autonomie fourragère des élevages pourra quant à lui compter sur une enveloppe de 98 M€. Pour la production de semences fourragères, une aide couplée est par ailleurs instaurée : 4 M€, auxquels s'ajoutent 0,5 M€ pour la production de semences de graminées afin de permettre la constitution de mélanges. « Une aide qui permettra de redonner de la compétitivité à ce secteur », se félicite le Gnis dans un communiqué. Le plan protéines prévoit en outre la poursuite des efforts de recherche et de formation et le renforcement de la gouvernance. Le ministre de l'Agriculture a tenu à saluer l'interprofession unique pour les oléoprotéagineux issue de la fusion de l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) et de l'Onidol (Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux), actée le matin même à l'occasion d'un Conseil Supérieur d'Orientation agricole.
Enfin, un comité de pilotage de la mise en œuvre du plan d'actions rassemblant les différents acteurs sera mis en place.