Sélection variétale, Julien Denormandie soutient les NBT
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Pour le ministre de l’Agriculture, les New breeding techniques, NBT, ne sont pas des OGM. Une déclaration saluée sur Twitter et décriée par Greenpeace et la Confédération paysanne.
« Les NBT ce ne sont pas des OGM. » Dans un entretien accordé à Agra presse, Julien Denormandie prend position en faveur d’un nouveau cadre réglementaire pour les New breeding techniques, NBT. « Ce sont des technologies qui permettent d’accélérer la sélection végétale, insiste le ministre de l’Agriculture. Cette technologie permet de faire apparaître plus tôt une variété qui aurait pu apparaître naturellement à un moment donné, et c’est très bien. C’est très différent d’un OGM, qui est d’abord une plante - et non une technique - obtenue en allant chercher un gène d’une espèce pour la transférer dans une autre, ce qui n’arrive pas dans la nature ».
« Déclaration mensongère »
Si ces déclarations ont été saluées par le secteur agricole sur les réseaux sociaux, elles ont suscité l’indignation de Greenpeace et de la Confédération paysanne. « Cette déclaration scandaleusement mensongère représente un alignement total sur les positions du lobby semencier qui n’attend qu’une déréglementation totale de toutes les variétés issues de ces nouvelles technologies OGM, pour les imposer dans les champs des paysan.nes et l’assiette des consommateurs.trices », indique la Confédération paysanne dans un communiqué du 15 janvier. Le syndicat exige « un démenti formel et un rappel à la loi au plus haut sommet de l’État ».
La Commission européenne doit rendre en avril un rapport sur les techniques d’édition du génome apparues après la directive OGM de 2001.