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Pour une Agriculture du vivant rejoint Agro EDI Europe

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Agro EDI Europe, l’association dédiée au développement de standards d’échanges numériques de données pour le secteur agricole, gagne un nouveau partenaire : le mouvement “Pour une Agriculture du vivant”. L’occasion, pour ce dernier, de développer son indice de régénération, un indicateur qui évalue le score agroécologique d’une exploitation et qui est destiné à être valorisé dans les cahiers des charges aval.

Pour une Agriculture du vivant rejoint Agro EDI Europe
Pour une Agriculture du vivant rejoint Agro EDI Europe

Le rôle d’Agro EDI Europe ? S’assurer que les systèmes d’échanges de données installés dans le secteur agricole et alimentaire sont et restent compatibles entre eux. Un travail qui est “à l’origine de la réussite de nombreux projets, comme par exemple la traçabilité totale des céréales du champ à la baguette pour la filière CRC (Culture Raisonnée Contrôlée)”, précise l’association dans un communiqué daté du 26 mai.

Accélérer la transition alimentaire et agricole

L’association annonce un partenariat avec le mouvement Pour une Agriculture du vivant. “Ensemble, nous ouvrons de nouvelles perspectives où la valorisation des données répond aux enjeux de la transition agroécologique”, se félicite Jérôme Calleau, président d’Agro EDI Europe et également président délégué d’InVivo, à l’origine de l’association.

La création de nouveaux standards d’échanges numériques est programmée. “Jusqu’à présent, les échanges de données sont majoritairement basés sur des critères techniques, explique Anne Trombini, directrice de Pour une Agriculture Du Vivant. Nous proposons d’y intégrer des définitions agronomiques et biologiques basées sur le vivant afin d’optimiser leurs utilisations pour la transition agroécologique.” L’association a en effet dévoilé il y a peu le premier outil de mesure de la transition agroécologique, l’indice de régénération (IR). Ce dernier a pour but de mesurer la santé des sols, la vitalité des écosystèmes et la diversité des paysages, mais également de créer les bases d’un langage commun afin de faciliter la coopération au sein des filières, ainsi que les échanges entre producteurs et consommateurs. “Les indicateurs de mesures et de résultats qui composent l’indice de régénération intégreront les nouveaux référentiels d’Agro EDI Europe”, conclut Jérôme Calleau.