109 Bulletins de santé du végétal opérationnels

__Pascale Briand, directrice de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) au ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, a dressé un bilan des Bulletins de santé du végétal, dans le cadre d’une interview sur les évolutions en cours au sein de cette direction, à paraître dans Campagnes et environnement de décembre 2009.__ % %% %% % ((/public/Briand_Pascale_dgal_09.JPG|Briand_Pascale_dgal_09.JPG|L))« Les Bulletins de santé du végétal sont emblématiques de l’implication croissante des acteurs. Ils visent une meilleure connaissance de la situation sanitaire de l’ensemble des filières sur tout le territoire, élément indispensable pour faire réduire de 50 % l’usage des produits phytosanitaires si possible en 10 ans. Leur mise en place a débuté en mars 2009, avec la réunion de tous les acteurs, aussi divers que les chambres d’agriculture, les instituts, les distributeurs, les Fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles (Fredon), les groupements de producteurs. Tous disposent de données partielles que nous avons mutualisées, pour en faire bénéficier le plus grand nombre. Appuyé par un engagement fort de l’Etat pour capitaliser l’ensemble des interventions. Chaque région a mis en place son comité, présidé par la chambre d’agriculture, qui a fixé son schéma régional d’épidémio-surveillance pour identifier les cultures devant faire l’objet d’un BSV. L’ensemble des conventions sera signé d’ici à la fin 2009 avec l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), dans le cadre de financements régionaux et nationaux. Toutes les conditions sont donc réunies pour le départ, en 2010, de 109 BSV, publiés dans 22 régions, dont 21 BSV hebdomadaires pour les grandes cultures, 16 pour l’arboriculture et 14 pour les légumes. Le tout sur des réseaux de parcelles de référence avec des protocoles harmonisés et dans le cadre d’un pilotage serré de la part des Directions régionales de l’agriculture et de la forêt (Draf) et des Services régionaux de la protection des végétaux. » %% % Propos recueillis par Catherine Deger