78 % des viticulteurs souhaitent être mieux informés sur les produits alternatifs
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__Selon une enquête commandée par Jouffray-Drillaud et réalisée par le Cabinet d’ingénieurs conseil Pierre Bouchet auprès de 165 vignerons, le développement durable a le vent en poupe en viticulture.__ Pour voir évoluer leurs pratiques de protection sanitaire, 48 % des viticulteurs interrogés préconisent des pratiques culturales qui limitent les maladies, 44 % suggèrent le recours plus intense à des produits de biocontrôle autorisés en viticulture biologique, et 40 % pensent à raisonner leurs traitements. 78 % souhaitent être mieux informés sur les produits alternatifs et les stimulateurs de défenses naturelles par le biais de leurs organismes régionaux et les instituts techniques. G.G. Les sources d’information sur les produits alternatifs reconnues par les vignerons sont pour 56 % les organismes et syndicats régionaux, 38 % la recherche et les instituts techniques nationaux, 36 % les échanges entre eux et 32 % la presse spécialisée et Internet. Les freins à l’utilisation de tels produits sont pour 72 % le manque de références et d’essais, 69 % l’efficacité aléatoire sans garantie, 62 % le manque de prescriptions et de conseils, 52 % le manque de validation scientifique et d’homologation. Enfin, 69 % des viticulteurs interrogés déclarent avoir déjà engagé, dans les cinq dernières années, des changements dans la conduite de leur vignoble. Ces changements s’inscrivent pour 81 % d’entre eux dans un objectif économique et pour 66 % dans un choix plus écologique. 58 % d’entre eux reconnaissent que la réduction de 50 % de produits phytopharmaceutiques est envisageable, possible, nécessaire, alors que 42 % la considèrent comme impossible ou difficile.