Le contrat d’objectifs et de performance (Cop) de l’Agence Bio, groupement d’intérêt public, arrivait à échéance en 2017. Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) publie un rapport le 25 janvier sur ses recommandations pour les années à venir. La communication doit monter en puissance, selon les auteurs du document. « L’Agence Bio doit gérer le passage d’une production de niche à une production de plus grande ampleur dont l’image pourrait se retrouver banalisée », constate le CGAAER.

Davantage de pédagogie

La bio risque d’être « plus exposée [à des] campagnes médiatiques déstabilisantes. » Le prochain Cop doit donc repréciser l’organisation de la communication en cas de crise et mettre en avant les externalités positives de l’agriculture biologique. Les consommateurs « nouveaux » et « versatiles » doivent être plus et mieux informés.

Des liens renforcés avec l’État

La gouvernance de l’Agence Bio doit également évoluer, et mieux intégrer les conseils régionaux et la grande distribution. Enfin, le renforcement des liens avec d’autres opérateurs et services de l’État, dont l’Institut national des appellations d’origine (INAO) ou FranceAgriMer, devra être poursuivi, selon le CGAAER.