Agro-écologie : le Cnos du 12 juin propose un outil d’autodiagnostic pour les exploitations

Il devrait être sans lien avec les dispositifs de soutien, réalisable seul ou en groupe… L’autodiagnostic proposé lors du Comité national d’orientation et de suivi du projet agro-écologique du 12 juin vise à «  accompagner les exploitations dans leur questionnement sur l’agro-écologie ». Sa vocation est de toucher un large public, grâce à une mobilisation des Chambres d’agriculture ou du réseau Coop de France. Un outil à la fois simple d’utilisation, amenant à se poser les bonnes questions et prenant en compte le contexte sans la complexité. Le défi n’est pas très simple à relever. L’agriculteur aura le choix entre quatre grilles : performances, pratiques, démarches et synthèse. Le rendu indiquera l’intensité agro-écologique de ses pratiques et son niveau d’engagement, comparée le cas échéant avec les exploitations du secteur, ou sur les années antérieures. Dans le même temps, un tableau de bord de l’agro-écologie devrait suivre, sur la base d’indicateurs simples dépassant la seule thématique des produits phytopharmaceutiques. Il s’agira d’indicateurs tels les consommations d’azote minéral, de biogaz et de produits phytopharmaceutiques ; le nombre de fermes ayant réalisé un auto-diagnostic ou impliquées dans un GIEE… Voire des éléments au stade de l’exploitation (charges d’intrants rapportées au chiffre d’affaires ou taux de couverture des sols). Ce projet agro-écologique disposerait d’un comité national de suivi, à l’appui d’une forte implication des échelons régionaux et départementaux. Reste à voir comment l’ensemble s’articulera avec le plan Ecophyto 2 dont la réécriture vient d’être commanditée par Manuel Vals…