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Application de la directive nitrate en Loire : les bons et les mauvais élèves

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A l’issue d’une série de contrôles réalisés en 2011, la Direction départementale des territoires (DDT) a réalisé un bilan de l’application des mesures de la Directive nitrates en Loire. Un bon indicateur des points qui posent problème dans une région à dominante élevage. Il reste de sérieuses marges de progrès. Très peu d’éleveurs adoptent le plan de fumure prévisionnel de fertilisation azotée.  23 % des exploitations contrôlées ne formalisent plus le cahier d’épandage, ce qui entraîne une pénalité de 3 % sur l’ensemble des aides de la Pac. « Avec l’arrêt des PMPOA (1), les exploitants ne tiennent plus leur cahier d’enregistrement de manière régulière », constate Gilles Fechner, technicien supérieur en chef à la DT de la Loire. L’implantation de cultures d’hiver, pour fournir une couverture protectrice au sol, ou de Cipan (2) n’est pas effective pour 14 des 40 exploitations contrôlées fin octobre. Le programme préconisait, lorsque le type de culture le permet, l’implantation de Cipan avant le 10 septembre, et une destruction mécanique au plus tard le 15 novembre. A l’inverse, la mise en place de bandes tampons enherbées d’une largeur de cinq mètres, de part et d’autre des cours d’eau, est généralement respectée. Seule leur délimitation pose parfois problème : au lieu de partir des sommets de berge, certains comprennent une partie du cours d’eau dans les cinq mètres règlementaires. La majorité des exploitations qui étaient engagées dans un  (PMPOA) ont été mises aux normes, notamment pour la capacité du stockage des déjections. Laurence Azoulay (1) programme de maîtrise des pollutions d’origine agricole - (2) cultures intermédiaires piège à nitrates