Aquitaine : 20 GIEE validés
Le | Projets-territoriaux
Les 20 premiers Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE) d’Aquitaine viennent d’être validés. Ils concernent près de 500 agriculteurs sur des problématiques portant sur l’autonomie protéique et fourragère, la méthanisation, la conservation des sols, l’agroforesterie, la réduction des intrants et l’agriculture biologique. « Certains projets sont à visée territoriale, d’autres sont portés par des filières comme la viticulture et les canards gras, explique Philippe Reulet, du Sral, le service régional de l’alimentation. Pour le moment, même si l’arboriculture, le maraîchage et l’horticulture ne sont pas encore positionnés, on a bon espoir que des collectifs issus de ces filières s’engagent bientôt. En outre, même si les GIEE sont des projets qui concernent au départ des groupes d’agriculteurs, ils sont aussi destinés à devenir des outils de promotion des changements de pratiques avec à l’appui le suivi d’indicateurs économiques et environnementaux. » Pour l’Aquitaine, le second appel à projet sera ouvert le 15 mai pour un dépôt des candidatures prévu le 15 octobre 2015. Vin : le management de la qualité reconnue En ce qui concerne la filière viti-vinicole, le système de management environnemental (SME) du comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a été reconnu pour trois GIEE. Le premier entérine la reconnaissance globale de la méthodologie de gouvernance participative mise sur pied depuis 2011. L’association qui porte cette démarche regroupe à ce jour 170 membres et concerne plus de 10 % du vignoble bordelais. Les deux autres GIEE du SME se focalisent sur des projets techniques et territoriaux. Ecocep se propose d’étudier la faisabilité de créer selon le principe de l’économie circulaire, une filière de valorisation des sous produits à partir des ceps de vigne à proximité de la zone urbaine de Bordeaux. Phyto’innov est, quant à lui, un projet dédié à l’amélioration des pratiques des traitements phytosanitaires à l’échelle d’un territoire dans son ensemble mais focalisé en premier lieu sur les zones dites « sensibles ». « Ces deux projets sont actuellement portés par deux groupes »pilotes« de 10 et 24 viticulteurs mais à terme, ils seront ouverts à tous les membres de l’association du SME », précise Eva Modini, responsable environnement au CIVB.