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Bientôt des Digifermes en élevage

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Lors de l’inauguration de la Digiferme de Boigneville (91), animée par Arvalis-Institut du végétal, le 28 septembre 2016, Joël Merceron, directeur de l’Institut de l’élevage, Idele, a annoncé qu’il y aurait très bientôt des Digifermes en élevage. Les enjeux pour la filière sont nombreux et importants, a-t-il rappelé : optimisation des techniques de production et des outils d’aide à la décision, pilotage des exploitations efficace et rapide.

Les petits ruminants pourraient être les premiers de cordée

Objectif : alléger la « charge mentale » des éleveurs et permettre une prise de décision tactique et stratégique. « Il ne faut donc pas voir la technologie comme quelque chose de nocif pour l’agriculture et l’élevage, mais bien comme une aide », explique-t-il.

Les petits ruminants pourraient être les premiers à bénéficier de l’expérimentation sur le numérique, car l’identification électronique y est généralisée. Le site expérimental du Mourier (87), propriété de l’Institut de l’Elevage et géré par le Ciirpo*, pourrait constituer la première Digiferme élevage, selon Joël Merceron, même si pour le moment, aucun projet concret n’est en cours.

Cette inauguration a été également l’occasion, pour la Chambre interdépartementale d’agriculture d’Île-de-France Ouest, de signer une convention de partenariat avec Arvalis-Institut du végétal.

L’objectif des Digifermes est d’offrir aux innovations numériques un cadre d’expérimentation dans des conditions réelles d’exploitations.

*Centre inter régional d’information et de recherche en production ovine

S.Ay et J.L.