Bonduelle se prépare à l’étiquetage environnemental
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((/public/Bonduelle_Christophe_MNC_WEB.jpg|Bonduelle_Christophe_MNC_WEB.jpg|R))__Malgré ses interrogations sur la cohérence des données présentées sur les étiquettes et leur utilisation par le consommateur, Bonduelle se prépare à l’étiquetage environnemental. Simultanément, le groupe cherche à réduire son empreinte carbone.__ %% % % %% « En tant que leader mondial du légume élaboré, nous voulons garder notre avance et être prêt pour l’étiquetage environnemental, explique Christophe Bonduelle, PDG du groupe. Nous travaillons à l’estimation de l’empreinte carbone de nos 2 500 références depuis deux ans. » Toutefois, il reconnaît qu’il s’agit surtout de respecter la réglementation. « Les consommateurs restent en moyenne quatre secondes dans le rayon “conserves”. Nous doutons fort qu’ils aient le temps de lire toutes ces indications. » Autre réserve, les problèmes de fiabilité des méthodes et celui des écarts-types entre les données. Les empreintes carbone varient énormément selon la provenance du produit, leur lieu de consommation et même leur utilisation par le consommateur. Alors faut-il afficher une moyenne ? Comment garantir la cohérence de l’étiquetage ? M.-P. C. %% % % %% “'Photo : Christophe Bonduelle, Pdg du groupe : « La protection intégrée est une voie permettant à tous de profiter de légumes sains, respectueux de l’environnement. »'” ((/public/Bonduelle_houe_rotative_sur_haricot_WEB.jpg|Bonduelle_houe_rotative_sur_haricot_WEB.jpg|R))__Améliorer l’empreinte environnementale__ %% % Le groupe Bonduelle travaille à l’optimisation de son empreinte environnementale, notamment sur le volet du transport. Un axe important, puisque Bonduelle est un gros affréteur, avec 1,2 million de tonnes de légumes commercialisés. Pour la partie agriculture, Christophe Bonduelle a présenté le programme « Protection intégrée légumes industriels », le 5 juillet dans la Somme. L’objectif : réduire de 50 % l’utilisation des pesticides. Huit fermes pilotes picardes, associées à l’Inra, la Fredon(1) et l’Unilet(2) testent pendant cinq ans (2009-2014) des méthodes alternatives au tout chimique : désherbage mécanique, utilisation de variétés résistantes aux maladies, piégeage d’insectes grâce à la confusions sexuelle, outils d’aide à la décision, raisonnement des interventions à la parcelle, optimisation des rotations des cultures… Ce projet, piloté par les chambres d’agriculture picardes, pour un budget de 1,5 million d’euros, permettra de vulgariser auprès de 4 000 producteurs des méthodes plus respectueuses de l’environnement. %% % % %% (1) Fredon : Fédération régionale contre les organismes nuisibles de l’agriculture %% % (2) Unilet : Union interprofessionnelle des légumes en conserves et surgelés %% % % %% “'Photo : Le passage d’une houe rotative sur une culture de haricot fait partie des stratégies possibles en remplacement d’un désherbage chimique.'” %% % % %% __Le groupe Bonduelle en quelques chiffres__ %% % 100 000 ha de légumes (dont un quart en Nord-Picardie) %% % 4000 producteurs (1500 en Nord-Picardie) %% % Chiffre d’affaires : 1,5 Md € %% % 43 usines dans 10 pays %% % 10 000 collaborateurs %% %