Chimie du végétal : ACDV demande une stratégie française
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Les 8 et 9 avril, l’Association chimie du végétal (ACDV) organise à Lille la 3ème édition du Plant Based Summit, le congrès européen majeur des produits biosourcés. Le choix du lieu n’est pas anodin. Il se situe non loin des territoires leaders de la valorisation de la biomasse en Europe - Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne et Pays-Bas - dans le Nord-Pas de Calais qui compte, avec la Picardie et la Champagne-Ardenne, parmi les régions françaises les plus efficientes en la matière. ACDV estime que le nombre d’emplois générés par la chimie du végétal va doubler, passant de 23 000 emplois directs en 2015 à 42 000 en 2020. En 2012, 22 millions de personnes travaillaient dans ce secteur en Europe, soit 9 % de l’emploi, pour un chiffre d’affaires de 2000 milliards d’euros, selon la Commission européenne. Pour accompagner le développement, Bruxelles a lancé le partenariat public-privé, nommé Bio-Based Industries, qui permet de financer les unités industrielles innovantes utilisant de la biomasse comme matière première. « Cette initiative doit maintenant être accompagnée d’une stratégie française sur la bioéconomie », a indiqué ACDV dans un communiqué du 1er avril. Laquelle doit fédérer, selon l’association, les initiatives déjà lancées et à venir.
- Bientôt des emballages actifs et intelligents à base de matériaux biosourcés