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Climat, les chambres d’agriculture préparent des guides d’actions régionaux

Le | Projets-territoriaux

Les chambres d’agriculture préparent des documents qui se veulent centraux dans l’adaptation du secteur au changement climatique : ils compilent une évaluation des impacts par filière, et des pistes d’actions. Ils seront publiés en février, après la conclusion du Varenne de l’eau.

Climat, les chambres d’agriculture préparent des guides d’actions régionaux
Climat, les chambres d’agriculture préparent des guides d’actions régionaux

L’APCA se veut proactive sur le chapitre du climat. Lors de ses vœux à la presse pour 2022, le président des chambres d’agriculture Sébastien Windsor a annoncé l’aboutissement prochain d'un vaste travail mené pour accompagner le secteur face aux changements climatiques. Treize documents sont en cours de finalisation : un par région. Ils établissent des évaluations des impacts des évolutions climatiques envisageables. « Ces documents n’établissent pas un pronostic moyen par région : ils abordent une échelle plus fine, par bassin de production mais aussi par filière de production », détaille Sébastien Windsor. Ces documents suggèrent aussi des adaptations dans les pratiques, les utilisations d’intrants ou encore la diversification des exploitations. « L’idée est de proposer de véritables plans d’actions avec des acteurs locaux, notamment les coopératives et les antennes syndicales », détaille Sébastien Windsor.

Aborder de front les enjeux climat et eau

Pour les chambres, l’enjeu climatique et l’enjeu eau sont profondément liés. L’APCA attendra ainsi la conclusion du Varenne de l’eau pour présenter officiellement ces documents, qui seront accessibles à tous dans le courant du mois de février. Les chambres mettent justement, en ce moment même, la dernière main à une liste de propositions établies dans le cadre du volet 3 du Varenne, qu’elles animent, afin de déployer les projets de territoire pour la gestion de l’eau, PTGE.

Par ailleurs, toujours sur le registre climat et eau, les chambres se préparent à l’application du décret paru en juin dernier sur la gestion quantitative de l’eau. L’enjeu est la définition, par les préfets coordinateurs de bassin, des volumes prélevables hors période de basses eaux, c’est-à-dire au moment où les prélèvements sont les moins préjudiciables, en vue d’un stockage pour une utilisation ultérieure. « Ces prélèvement ouvrent une perspective intéressante pour faire face aux effets du changement climatique », souligne Sébastien Windsor.