Cros Ecophyto Centre : les groupes de travail planchent déjà
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Poursuite de notre tour de France de l’installation des Cros, les Comités régionaux d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018. Après le Poitou-Charentes, arrêt dans le Centre. Dans cette région, le Cros, mis en place en novembre 2009, s’est réuni en mars pour lancer les groupes de travail, au nombre de quatre : « Expertise territoriale », animé par la Draaf (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ; « Amélioration des pratiques agricoles », animé par la Chambre régionale d’agriculture ; « Zones non agricoles », animé par Nature Centre ; et le comité de pilotage du Bulletin de santé du végétal, qui fonctionne déjà depuis plus d’un an. Les groupes de travail ont jusqu’à fin juin pour présenter leur programme d’actions afin que les opérations soient lancées dès la prochaine campagne. Le groupe « Expertise territoriale » a comme principales missions de suivre l’évolution des indicateurs régionaux Ecophyto et la qualité des milieux, de rechercher une plus grande cohérence entre les actions menées pour réduire les effets des produits phytosanitaires sur l’environnement et la santé humaine, et d’organiser la concertation sur la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires dans les aires d’alimentation de captage prioritaires « Grenelle ». Le groupe « Amélioration des pratiques agricoles » est quant à lui chargé de recenser et de coordonner les travaux et références sur les systèmes agricoles et les moyens connus permettant de réduire l’utilisation des pesticides, notamment en lien avec le réseau de fermes et de stations expérimentales Ecophyto 2018 qui se met en place, d’assurer la diffusion des bonnes pratiques, de suivre la mise en place des formations (Certiphyto notamment)… Ce groupe est divisé en trois sous-groupes : un premier pour recenser les travaux existants, un deuxième pour établir les nouvelles actions à développer, et un troisième chargé de la communication.