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Cros Normandie - Deux régions en une !

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Et de seize régions ! Arrêt sur image cette semaine sur la Normandie dont la première caractéristique est d’avoir rassemblé les énergies de la Haute et de la Basse Normandie au sein de son unique Comité régional d’orientation et de surveillance du plan Ecophyto 2018. « La chambre régionale d’agriculture regroupe déjà les cinq départements. Le réseau de surveillance du territoire ou le plan agriculture biologique est aussi sur cette logique », expliquent à deux voix Eric Guérin et Bénédicte Muller, chefs du projet Ecophyto 2018 respectivement à la Sraal de Basse et de Haute Normandie. La réunion de lancement s’est déroulée le 5 juillet, rassemblant plus de 80 personnes de l’ensemble des collèges. « Nous avons la chance d’avoir dans notre comité des personnalités nationales, qui ont participé au Grenelle de l’environnement, ce qui contribue à l’efficacité des débats ». Il s’agit du représentant de la FNSEA, Pascal Ferrey et de celle de France Nature et Environnement, Claudine Joly. Les groupes de travail, « Bonnes pratiques agricoles » , « Bonnes pratiques en zones non agricoles », « Indicateurs de milieu », plus celui déjà en place de « Surveillance du territoire » planchent actuellement à la définition, pour la fin de l’année, des fiches d’action. La question de la qualité des productions devrait faire l’objet d’une attention particulière dans une région qui exporte une grande partie de ses céréales sur le port de Rouen. « L’esprit d’Ecophyto, reprennent les deux chefs de projet, est de diminuer de 50 % l’usage des produits phytosanitaires en laissant aux acteurs locaux les moyens d’y arriver. Pour l’instant, pas des moyens autre que réglementaires. Mais il n’est pas question de se priver de cette possibilité, le Cros pouvant être alors un moyen d’irriguer les décisions des élus locaux. » En attendant, l’idée est de s’inspirer de ce qui existe déjà en termes de pratiques, de réaliser un bon diagnostic et de proposer des actions innovantes avec un point d’étape en 2012-2013.  En attendant, le Cros aura à donner son avis se prononcer mi-octobre sur les groupes de fermes destinés à former le réseau des mille exploitations. « Nous devrions passer de deux à cinq groupes de fermes », se félicitent nos deux interlocuteurs. Une étape sur la voie « d’un travail sur la durée ».