Des réserves sur le projet de Sdage Loire-Bretagne

__Le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne s’avère encore trop flou, comme l’a indiqué Jean-Yves le Drian, prédisent du Conseil régional de Bretagne, en session plénière le 27 mars.__ Selon lui, le dimensionnement financier manque de clarté. « La répartition des coûts entre les différents partenaires et opérateurs n’a pas, pour le moment, fait l’objet d’analyses spécifiques », indique-t-il. Pas de visibilité, non plus, sur la manière dont sera appliqué le principe pollueur-payeur. % %% ((/public/jean-yves_le_drianweb.JPG|jean-yves_le_drianweb.JPG|L))Concernant les mesures, Jean-Yves Le Driant estime que celles concernant la pollution par les nitrates sont insuffisantes au niveau des bassins versants. « L’accent doit être mis en priorité sur l’équilibre de la fertilisation, les réductions des engrais minéraux, l’optimisation des flux ou encore l’accompagnement vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement », poursuit-il. S’il se félicite de la prise en compte de la problématique du phosphore, le Président demande la mise en place d’appui technique et de formation pour réduire cette pollution. Un territoire trop large De manière générale, le Conseil régional déplore que le bassin de la Loire et celui de la Bretagne soient réunis au sein d’un même programme, alors que la loi permettait à la Bretagne de disposer d’un Sdage spécifique. Le Sdage Loire-Bretagne doit être réexaminé en Comité de bassin dans les prochaines semaines, en vue d’une approbation pour le deuxième semestre 2009. Les dispositions s’appliqueront ensuite pour six ans. S.Ay. photo : Jean-Yves le Drian, président du Conseil régional de Bretagne