Eau de Paris a annoncé avoir acquis, en octobre, 81 hectares de parcelles agricoles dans l’Eure-et-Loir, aux abords des sources de la Vigne. L’opération a été menée en lien avec la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer). Eau de Paris poursuit ainsi sa stratégie d’acquisition de terrains agricoles mis en vente, notamment après des départs en retraite, pour favoriser la mise en place de pratiques durables.

Agriculture bio

570 hectares, particulièrement concernés par les problématiques de pollution aux nitrates ou aux pesticides, ont été acquis dans ce sens depuis le milieu des années 1990. L’entreprise les reloue ensuite, via des baux ruraux environnementaux au tarif symbolique de 1 euro par hectare, à des exploitants, en les accompagnant dans la conversion à l'agriculture biologique. Actuellement, 470 hectares sont mis à disposition de 26 agriculteurs en échange de la mise en place de pratiques culturales favorables à la qualité de l’eau.

Bassin très concerné par la pollution de l’eau

La pollution de l’eau est un enjeu particulièrement important sur le bassin Seine-Normandie, où Eau de Paris a acquis ces 81 hectares. 68 % des eaux y sont concernées par la problématique des pesticides, et 30 % par celle des nitrates. Au niveau national, l’entreprise a adopté un plan d’actions pour la période 2016-2020, fixant trois objectifs : 3500 hectares en culture bio (déjà atteint), 10 500 hectares de cultures durables et 200 hectares à acquérir.