Ecophyto 2018 : des comités pour expérimenter un nouveau mode de gouvernance
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__Il ne s’agit que d’une partie de l’impact du Grenelle de l’environnement sur l’agriculture. Elle n’en représente pas moins une somme de projets rassemblés dans 105 fiches (disponible sur le site du ministère, http://agriculture.gouv.fr), reprenant les actions qui devraient permettre de réduire d’ici à 2018 l’usage des pesticides de 50 %, si possible.__ Le plan Ecophyto 2018, suivi de bout en bout par Michel Barnier, a été fait l’objet d’un important point d’étape le 22 avril, devant le premier comité national d’orientation et de suivi, présidé par le ministre de l’Agriculture. Pas moins de 54 personnes, représentant toutes les parties prenantes, professionnels, administration, ONG, etc. étaient au rendez-vous. Ce comité, qui est appelé à se réunir à nouveau fin 2009 pour réaliser un bilan des actions engagées, se déclinera sur le même principe en région. Il illustre le mode de gouvernance qu’entendait valider Michel Barnier, avant de partir vers d’autres missions. Les comités, national comme régionaux, sont des structures consultatives, qui assurent le suivi et l’évaluation des actions engagées dans le cadre d’Ecophyto. Elle peuvent intervenir dans les arbitrages financiers, le ministère de l’Agriculture comme les préfets restant toutefois seuls décideurs. % %% En région, les comités (dont les membres sont nommés par les préfets, comme ceux du comité national le sont par le ministre de l’Agriculture), seront animés par les Draaf et s’appuieront sur l’expertise de groupes techniques : ceux constitués dans le cadre de la biosurveillance du territoire (voir notre série d’articles sur ce sujet), mais aussi les groupes régionaux d’actions phytos (Grap). Ils dépendent à la fois de l’Agriculture et de l’Ecologie, et interviennent notamment dans la réduction des pollutions dans l’eau. % %% « La mise en œuvre du plan opérationnel sera gérée en mode projet », a indiqué Michel Barnier. « Ce qui consiste pour l’administration à fédérer autour d’un objectif les partenaires concernés, au-delà du cadre habituel », explique Matthieu Grégory, conseiller technique et porte-parole du ministère.C.D.