Ecophyto Alsace : Un colloque sur l’agronomie comme temps fort

En ce début d’année 2013, l’évènement Ecophyto en Alsace est le colloque organisé le 7 mars : « l’appui de la recherche agronomique pour une agriculture alsacienne performante et économe en phytos ». Gregory Lemercier, animateur Ecophyto à la Chambre d’agriculture du Bas-Rhin, organisatrice (1) du colloque, explique : « c’est un vrai temps fort, avec des interventions de l’Inra, de la Draaf, de l’Association de la relance agronomique en Alsace (Araa) ou encore d’un responsable de station de Limagrain ». Outre ces présentations, une table ronde intitulée « Témoignages et interrogations des acteurs de terrain » aura lieu. Sont conviés la communauté scientifique, le conseil agricole, les distributeurs, les collectivités territoriales et les associations environnementales et de consommateurs. Réseau Dephy : 2012 consacré à la communication En marge de cet évènement spécifique à la Région, les démarches plus globales continuent. « La prise en main d’Ecophyto par le nouveau gouvernement ne se ressent pas au quotidien, en tout cas pas pour le moment », indique Grégory Lermercier. Ainsi, les trois groupes de fermes Dephy d’Alsace, deux en grandes cultures et un en viticulture, ont beaucoup travaillé sur la communication en 2012, comme l’explique Grégory Lermercier. « Après la mise en place en 2011, c’est la suite logique : apprendre à communiquer à expliquer les démarches en place sur les exploitations. » Trois films ont été réalisés, un pour chaque réseau, et des documents pédagogiques ont été édités pour présenter les réseaux Dephy et Dephy expé aux visiteurs. BSV : zones non agricole et effets non-intentionnels des pesticides Pionnière dans la mise en place des BSV, l’Alsace est très active sur la surveillance des bioagresseurs. « La mobilisation reste importante, les partenaires nombreux (19) et actifs. Le BSV des zones non-agricoles a été lancé en 2012, et aujourd’hui, l’ensemble des cultures significatives de la région sont couvertes », se réjouit Grégory Lemercier. Le suivi des effets non-intentionnels est assuré depuis le printemps. Le volet « résistances » en vigne est piloté par la Chambre régionale, tandis que la Fredon assure l’aspect biodiversité sur 21 parcelles (maïs, vigne et salade). Concernant le Certiphyto, Grégory Lemercier admet que l’Alsace « n’est pas aussi en avance que d’autres régions », alors que se pose la question du financement des formations à venir. Cinq structures avaient délivré 1200 diplômes à la mi-2012. Autre constat mitigé autour du Nodu, temporairement mis de côté. « Nous suivons d’autres indicateurs, explique Gregory Lemercier. Les Certiphyto remis, le nombre de BSV, les surfaces en Bio, la qualité de l’eau sont des chiffres qui permettent un suivi de l’action Ecophyto ». (1) avec le soutien de l’ONEMA, de la DRAAF et avec l’aide d’Alsace Vitaé, pôle d’innovation en sciences du végétal, agronomie et viticulture.