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Ecophyto Languedoc-Roussillon : en attendant la V2

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« Les réseaux Dephy ont montré qu’il est possible de réduire de 30 % les produits phytosanitaires en viticulture », indique Christel Chevrier, animatrice Ecophyto à la Chambre d’agriculture de Languedoc-Roussillon.  Aménagement de la lutte contre la flavescence dorée, épamprage manuel, utilisation de panneaux récupérateurs sur les pulvérisateurs permettent d’aboutir à ce résultat. Autre exemple : sur les abricots, la baisse sur les deux années de réseaux Dephy s’établit en moyenne à 20 %. « Sur cette filière, nous avons surtout cherché à réduire les doses de cuivre, poursuit-elle. Contre les forcicules, des petits insectes qui attaquent l’arbre, le traitement par bandes de glue sur le tronc s’avère efficace. » Solutions de biocontrôle en viticulture Si, pour Christel Chevrier, les réseaux Dephy sont un bon levier pour faire évoluer les pratiques, il faudrait davantage diffuser les résultats obtenus. Elle mise également sur le biocontrôle « qui nécessite des moyens supplémentaires afin de développer des nouvelles solutions fiables, notamment en viticulture ». Les bulletins de santé du végétal fonctionnent bien. « Nous avons un bon partenariat avec le magazine Paysan du midi qui publie tous les BSV, indique-t-elle. Nous avons déjà intégré des observations sur les adventices en viticulture et nous ajoutons des conseils en matière de lutte alternative. Certains organismes nous ont même demandé de faire partie des observateurs. » Du côté du certiphyto, 16549 certificats ont été délivrés, en phase avec les objectifs régionaux. Christel Chevrier reconnait que le plan Ecophyto en Languedoc-Roussillon pêche sur l’axe neuf concernant la santé. « Mais nous attendons la validation de la V2 du plan Ecophyto au niveau national, qui devrait être présentée en juin, pour réorienter nos actions. »