Ecophyto Limousin : les agriculteurs se forment aux pratiques alternatives

Le Limousin compte quatre réseaux de fermes Dephy, dont un nouveau sur les fruits rouges en Corrèze. « Nous travaillons la lutte biologique car cette filière n’a plus de possibilité de traitements phytosanitaires », explique Stéphanie Merlin, en charge du plan Ecophyto à la Draaf Limousin. Les autres réseaux ont réalisé deux journées de démonstration, les 29 et 30 mai, sur les techniques de désherbage mécanique en polyculture-élevage, et une autre le 13 février sur la lutte alternative aux campagnols terrestres en arboriculture. Un Dephy Expé avait été proposé, qui n’a finalement pas été retenu. Si la région compte peu de bassins de captage d’eau dits Grenelle, un contrat territorial a été signé en décembre 2011 entre l’Agence de l’eau Loire Bretagne et le syndicat de l’eau de Boussac. Au 15 mai, 775 stagiaires ont passé le certiphyto en 2012, qui s’ajoutent aux 2100 personnes l’ayant déjà reçu. « Nous devons tenir le rythme de 1800 certiphytos par an pour que tous l’aient à la fin 2014 », poursuit Stéphanie Merlin. Quant aux indicateurs, la région devrait sortir une note régionale à la fin de l’année, fondée sur des données issues du plan Ecophyto, et non sur le Nodu. Sept projets ont été retenus par le groupe « Financements » du 14 septembre, dans le cadre de l’appel à projets « Communication Ecophyto » lancé par la Draaf Limousin pour le 2ème semestre. Ils doivent permettre de communiquer sur la réduction de l’usage des produits phytosanitaires. La prochaine réunion du Cros devrait se tenir en novembre ou décembre 2012, à raison d’une par an, et afin de privilégier les réunions des groupes de travail.