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Ecophyto Normandie : faire connaître les réseaux Dephy

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Impulsée par les journées nationales des portes ouvertes des réseaux Dephy, la Normandie a axé sa stratégie 2013 sur la communication. Onze journées de démonstration ont eu lieu jusqu’à la fin août sur les 11 réseaux Dephy, qui englobe 106 fermes. « Cet axe est essentiel pour montrer qu’il est possible de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires et mobiliser les agriculteurs, explique Amandine Célié, chef de projet Ecophyto à la Draaf Haute Normandie depuis le 2 septembre. C’est un levier majeur du plan Ecophyto. » Une plaquette de présentation des réseaux a été réalisée. « Nous voulons faire connaître cette démarche avant de présenter des premiers résultats », ajoute Amandine Célié. Toujours en matière de communication, une vidéo a été diffusée par France 3 Haute-Normandie en juin et 13 projets ont été retenus dans le cadre de l’appel à projets annuel, pour un budget de 45000€. La délivrance des certiphytos fonctionne bien en Normandie, estime la Draaf. 10 500 exploitants ont reçu leur sésame au 30 juillet 2013, sur un total de 46 000 actifs et 36 000 exploitations. Près de 600 conseillers agricoles, 900 distributeurs de produits, 130 utilisateurs en zones non agricoles, et 1300 prestataires de service ont également validé le certiphyto. Les données sur l’agrément des distributeurs ne sont actuellement pas disponibles. La Normandie entend pérenniser le dispositif de surveillance biologique du territoire. Le nombre d’observateurs a ainsi augmenté de 300 à 320 en 2013. Les bulletins de santé du végétal (BSV) fonctionnent bien puisque la consultation sur les sites Internet des deux Draaf est passée de 5000 à 18000 par an en deux ans. Enfin, la région travaille au suivi du plan et à la recherche d’indicateurs régionaux. Le groupe indicateur s’est appuyé sur les statistiques publiques macro-économiques disponibles et plus de 8000 données de comptabilités. « Les premiers résultats montreraient un baisse de 14 % de la consommation des produits phytosanitaires entre 2008 et 2011 », livre Amandine Célié. Si ce chiffre est à analyser au regard de la pression parasitaire et du contexte climatique, il constitue un signal positif pour l’évolution des pratiques.