Ecophyto Pays de la Loire, le plein de Dephy
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Le Comité régional d’orientation et de suivi, Cros, du plan écophyto en Pays de la Loire se réunit le 4 décembre. L’occasion d’annoncer l’arrivée du nouveau chef de projet Mohammed Ouasri et le bilan chiffré des actions, plutôt bon. La région Pays de la Loire compte désormais 24 réseaux Dephy totalisant 230 exploitations. En 2012, 11 nouveaux réseaux sont venus compléter le dispositif déjà bien fourni : sept en polyculture-élevage et grandes cultures, un en viticulture, deux en maraîchage et un en arboriculture. La région compte par ailleurs huit sites Dephy Expé, dont certains travaillent étroitement avec deux autres sites Dephy en région Centre. Certiphyto : du pain sur la planche Comme dans la plupart des régions, l’augmentation du nombre de certiphyto a ralenti en 2012. La région était partie sur les chapeaux de roues avec 12000 certifiés en octobre 2011. Un an plus tard, le chiffre s’élève à 14 400. « Cela est surtout dû à l’insuffisance de crédits de Vivea (1), note Elisabeth Boisseleau, chef du pôle mutualisation phytosanitaire et vétérinaire au service régional de l’alimentation à la Draaf Pays de la Loire. Nous allons redémarrer la promotion auprès des acteurs ». Il reste largement de quoi faire, avec plus de 34 000 exploitations en Pays de Loire. « Nous ne savons pas combien de personnes souhaitent être certifiées sur les fermes. Il y a par ailleurs les zones non agricoles et la réforme de l’agrément des distributeurs, qui nous mobilise cette année », analyse la chef de projet. BSV : un service d’abonnement 2 700 professionnels se sont abonnés aux BSV cette année, suite à l’appel lancé par la Chambre régionale d’agriculture, offrant une meilleure visibilité de leur utilisation. Les thèmes observés évoluent. 33 parcelles permettent de prendre en compte les effets non intentionnels des pesticides relatifs à la résistance aux produits et l’impact sur la biodiversité. Concernant les indicateurs, les Pays de la Loire ont mis en place un observatoire des achats de produits phytosanitaires à l’instar de la Bretagne. Il se fonde sur le code postal de l’acheteur et non sur celui du distributeur. « Nous allons faire appel à un bureau d’étude pour qu’il conçoive un logiciel d’analyse pour interpréter ces données selon des territoires précis », poursuit Elisabeth Boisseleau. Enfin, pour les actions en ZNA pilotées par la Fredon, 71 jardineries ont adopté la nouvelle charte, finalisée en 2012, sur la promotion des méthodes alternatives. (1) Fonds de formation des entrepreneurs du vivant.