Ecophyto Picardie - Les nouveaux objectifs pour octobre
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« Nous attendons les nouvelles orientations du ministère de l’Agriculture dans le cadre de son projet sur l’agro-écologie, indique Muriel Leuba, chef de projet Ecophyto à la Draaf Picardie. Il semble qu’il y aura des orientations par filière et par région. Du coup, nous allons définir la suite des actions au niveau régional après le prochain comité national d’orientation et de suivi, Cnos, du plan Ecophyto, qui se tiendra en octobre 2013. » Trois réseaux Dephy Expé En attendant, la région poursuit sur sa lancée. Un nouveau système Dephy Expé, animé par l’Inra, sur des stratégies « zéro pesticides », a vu le jour à l’automne 2012. Il rejoint le Dephy Expé sur la réduction des produits phytosanitaires de - 50 à - 70 % de la référence régionale sur 6 systèmes de cultures avec des rotations de 6 ans, menée également par l’Inra, et celui sur un système agroforestier zéro pesticides en grandes cultures dirigé par l’institut Lasalle Beauvais. La Picardie participe à la manifestation nationale des portes ouvertes des fermes Dephy, de la mi-mai à la fin juin. Deux exploitations sont concernées, en polyculture-élevage et en grandes cultures. Sur cette dernière, la Draaf a décidé de coupler son évènement trimestriel de communication, les jeudis picards, rassemblant les acteurs du plan Ecophyto. Par ailleurs, un stagiaire travaille actuellement sur la récolte des données techniques, économiques et environnementales, sur les 59 exploitations regroupées dans les 5 réseaux Dephy. Certiphyto : plus de la moitié En mai 2013, 8400 personnes ont obtenu le certiphyto, soit un peu plus de la moitié de la population concernée. « Nous estimons à 13 000 environ le nombre de personnes à former à l’utilisation des pesticides. Nous avons bien avancé », reconnait Muriel Leuba. Une filière chargée des Effets non intentionnels (ENI) de l’utilisation des produits phytosanitaires se met également en place cette année avec un suivi des résistances du sclérotinia du colza et un réseau de 30 parcelles (blé, maïs et salade) permettant le suivi pluriannuel d’espèces indicatrices de biodiversité : coléoptères, vers de terre, oiseaux et flore des bords de champs cultivés. Enfin, la Fredon organisera, sur les zones non agricoles, une manifestation le 2 juin sur les méthodes alternatives au désherbage chimique.