Etats des lieux des métiers de la croissance verte

Installation ce 13 octobre par Valérie Létard, Secrétaire d’Etat en charge des technologies vertes, du comité national de pilotage des métiers de la croissance verte.  Ce comité réunit des élus, des partenaires sociaux, associations, organisations professionnelles et l’administration. Il est notamment chargé de dresser une cartographie par filières et par régions des métiers liés à l’environnement, des métiers émergeants et des formations à développer. « L’objectif est d’identifier les besoins pour accompagner les entreprises en mutation » a expliqué, la ministre. Car si les mesures du Grenelle de l’environnement peuvent générer de nouveaux emplois, elles peuvent aussi en modifier certains et en mettre d’autres sous tension. Pour affiner cet état des lieux, 10 comités vont être répartis par filières et vont plancher sur ce dossier jusqu’à la fin de l’année. L’agriculture et la forêt font l’objet d’un comité à part entière. Michèle Pappalardo, Commissaire générale au développement durable, en dégage trois voies d’étude : la biomasse bois, la papeterie et les phytosanitaires. Dans ce dernier cas, le plan Ecophyto 2018, devrait laisser la part belle à l’agronomie et la mise en place de solutions alternatives : Les agriculteurs devront travailler différemment, les besoins en formation mais aussi en expérimentations sont importants. Quant à la filière bois, elle va être très sollicitée dans les années à venir pour alimenter de nouveaux débouchés en matière d’énergie ou de chimie verte. « On manque déjà de bûcherons », complète Michèle Pappalardo. Reste que le gisement le plus important en termes d’emplois sera le bâtiment, avec un potentiel de 300 000 postes supplémentaires. La feuille de route sera lancée fin janvier 2010 par le Président de la République lors de la conférence sur les métiers de la croissance verte.