Fertilisation phosphatée, Arvalis cherche des agriculteurs en bio
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Dans le cadre du programme de recherche Phosphobio, piloté par Arvalis ur le phosphore, l’institut technique a lancé un appel le 4 mars pour trouver 200 parcelles cultivées en bio. Le but est de mettre au point une méthode de calcul du bilan phosphore adaptée à l’agriculture biologique.
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Trèfles en fleur © DR[/caption]
Lancé en 2020 pour une durée de quatre ans par Arvalis et de nombreux partenaires, Phosphobio, un programme de recherche sur le phosphore, bénéficie du soutien du Casdar, géré par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Dans ce cadre, l’institut technique a lancé un appel, le 4 mars, pour trouver 200 parcelles cultivées en agriculture biologique.
L’enjeu de la fertilité phosphatée
Celles-ci permettront de créer un observatoire, réparties dans quatre régions : Bassin Parisien, Grand Ouest, Sud-Ouest et Rhône Alpes. Les parcelles seront sélectionnées selon l’occupation du sol (grandes cultures ou prairies permanentes), l’ancienneté de conversion au bio, l’apport ou non de phosphore exogène à l’exploitation et le type de sol. « La question de la fertilité phosphatée est majeure d’autant plus qu’en systèmes grandes cultures bio sans élevage on a pu observer un appauvrissement des sols, que les gisements s’épuisent et que la concurrence sur les effluents organiques éligibles est forte », explique Arvalis dans un communiqué.
Mettre au point une calculette de bilan phosphore
« L’objectif à l’issue des quatre ans du programme est de proposer une calculette de bilan phosphore adaptée à l’agriculture biologique et de mettre au point un guide de diagnostic de la fertilité en phosphore et de son évolution », précise Arvalis dans un communiqué.
Les agriculteurs qui participeront au projet bénéficieront d’une analyse de terre gratuite et aideront à identifier une parcelle de leur exploitation susceptible d’intégrer l’observatoire.