Référence agro

Formations : Vivea intègre les tendances « Égalim » dans sa stratégie

Le | Projets-territoriaux

Le conseil d’administration de Vivea, le fonds de formation pour les chefs d’entreprises agricoles, a acté ses orientations stratégiques pour les deux années à venir, le 26 juin. « C’est avant tout le prolongement du plan 2016-18, explique Marianne Dutoit, présidente de Vivea. Par souci de cohérence avec le calendrier de renouvellement des élus des chambres d’agriculture, qui contribuent à nos orientations, un véritable nouveau plan sera construit pour 2020. »

Évolutions de circonstance

En attendant, les éléments de contexte du moment sont toutefois intégrés. Avec la loi Égalim en tête de liste : « Les mesures, qu’elles concernent la partie économique ou la qualité des produits, nécessiteront un accompagnement. Tout comme les actions des différents plans de filière », présume Marianne Dutoit. Elle cite également le plan Ambition bio 2022, le déploiement des projets alimentaires territoriaux (PAT), la montée en puissance de la thématique bien-être animal ou encore Écophyto 2.

Dans le détail, les quatre axes stratégiques de Vivea restent les suivants :

  • « Stratégie et pilotage de l’entreprise », un champ d’action dans lequel Vivea va mettre l’accent, dans les deux ans à venir, sur la résilience des exploitations.
  • Concernant l’axe « compétitivité de l’entreprise », les organismes de formation sont notamment invités à mettre le curseur sur la participation aux PAT, comme piste de valorisation des produits.
  •  « Modes de production innovants » est l’axe qui doit monter le plus en puissance d’ici à 2020, avec notamment la mise en avant du bien-être animal et l’enjeu climatique.
  • Enfin, le dialogue avec la société est amené à prendre plus d’importance au sein du l’axe de formation « efficacité et bien-être au travail ».

La formation, une efficacité tangible

Pour Béatrice Dingli, directrice générale de Vivea, la formation a un rôle important à jouer dans l’évolution attendue de l’agriculture. Selon une étude menée sur l’efficacité des formations agricoles dispensées en 2016, 89 % des agriculteurs formés affirment avoir acquis de nouvelles compétences et 77 % font évoluer leurs pratiques. « Pour deux tiers des agriculteurs, les formations sont vecteurs d’autonomie », ajoute-t-elle.

Sur l’année 2017, près de 18 % des cotisants de Vivea ont profité d’au moins une formation, soit 162 000 agriculteurs.