Émanation du Plan de développement durable de l’apiculture lancé en 2012, le programme apicole triennal français 2017-2019 a été publié par FranceAgriMer le 27 décembre. Il s’appuie sur les soutiens du Programme apicole européen (PAE). Le document présente les conditions d’octroi des aides, les modalités pratiques d’instruction, de contrôle et de mise en paiement.

La dotation annuelle attribuée au programme apicole français est de 7,56 millions d’euros, dont 3,783 millions d’euros de cofinancement européen. Cinq axes sont retenus :

Assistance technique aux apiculteurs et groupements d’apiculteurs

Ces aides sont divisées en quatre volets : mise à disposition de références techniques aux niveaux national et régional, assistance technique aux bonnes pratiques sanitaires, aide aux stations et réseaux de testage, aide à la formation.

Lutte contre les bio-agresseurs et les autres maladies de la ruche

L’accent est ici mis sur la formation d’apiculteurs aux bonnes pratiques sanitaires apicoles.

Rationalisation de la transhumance

Dans de nombreuses régions, la mobilité des ruches permet la production d’une gamme variée de miels. La transhumance agit en outre, selon FranceAgriMer, d’« une voie d’amélioration des résultats technico-économiques des exploitations ». Les montants prévus viendront faciliter l’achat d’équipements nécessaires pour la mécanisation du transport des ruches et l’entretien des ruchers.

Maintien et développement du cheptel

Cette aide doit assurer le maintien des exploitations apicoles sur le territoire et conforter la production de miel la pollinisation.

Soutien à la recherche associée

L’appel à projets 2017-19, qui répartit ces aides, porte principalement sur le cheptel, et notamment sur le suivi des populations, les ravageurs, ou l’alimentation des abeilles.