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Innov’action : 30 exploitations ouvrent leurs portes jusqu’au 20 juin

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Depuis le 20 mai, et jusqu’au 20 juin, trente fermes participent au programme Innov’action 2014. Cette opération, initiée dans les Côtes-d’Armor en 2008, s’est répandue pour concerner toute la Bretagne en 2012, puis douze régions en 2014 (voir la carte http://www.innovaction-agriculture.fr/), et l’ensemble du pays dès l’année prochaine. Objectif : mobiliser, le temps d’un mois, 30 fermes comme portes d’entrée sur 30 sujets liés à l’innovation en agriculture. Autonomie, connectivité, stratégie, débouchés, énergie… Sous l’impulsion des chambres d’agriculture et avec l’appui d’un grand nombre de groupes et réseaux de développement, ces fermes vont présenter leur démarche innovante liée à l’agriculture écologiquement intensive et l’agro-écologie, toutes filières confondues. « Des exploitations ordinaires » Un recensement précis est effectué sur chaque exploitation pour comptabiliser les agriculteurs intéressés par la démarche présentée. «  Pour que les messages portent, il est important de montrer l’accessibilité de l’innovation », affirme Christiane Lambert, vice-présidente de la Chambre régionale des Pays-de-la-Loire. Olivier Marolleau, éleveur de bovins allaitants et porcs dans le Maine-et-Loire, et participant à l’opération, confirme : « Mon exploitation est tout à fait dans la moyenne des exploitations locales. Sur les panneaux qui dressent le bilan de mon activité, il y a les réussites, mais aussi les accidents », précise-t-il encore. Investi dans un collectif de 33 agriculteurs participant à un projet de méthanisation collective, Olivier Marolleau présente également aux visiteurs la valorisation de ses haies en bois déchiqueté et ses démarches pour approcher d’une autonomie fourragère, réduire l’utilisation de pesticides, ou encore suivre et résonner ses coûts de productions. Les atouts des réseaux mis en avant Les réseaux et structures collectives locales représentent une force d’innovation majeure mise en avant par Innov’action. « En groupe, les démarches positives sont plus rapidement diffusées, c’est une source d’idées importante et ça permet aussi d’identifier les fausses bonnes idées », témoigne Jean-Pierre Morille, éleveur de vaches laitières. Il estime consacrer une demi-journée par semaine aux structures collectives dans lesquelles il s’implique : Cuma, groupe culture, groupe de travail élevage conseil, fermes de références des Pays-de-la-Loire. « C’est considérable, mais j’ai l’impression d’y gagner », affirme-t-il. En savoir plus sur le programme Innov’action : http://www.innovaction-agriculture.fr/.