Inscription de variétés au catalogue : les propositions du Gnis suite au Grenelle de l’environnement

__Suite à la parution le 21 juin au journal officiel de l’UE de la directive sur les variétés de conservation adoptée le 17 avril 2008, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences) livre plusieurs propositions, fondées sur les orientations du Grenelle et qui permettraient d’aller plus loin dans la politique génétique des semences et de s’adapter aux nouvelles attentes de la société.__ En effet, le projet de loi d’orientation, Grenelle 1, prévoit la fixation de critères d’évaluation des variétés répondant aux enjeux de développement durable et la création d’une annexe au catalogue pour les variétés anciennes. Sur ce dernier point, l’interprofession des semenciers préconise la création d’une annexe analogue à celle des variétés potagères. Le Gnis recommande, par ailleurs, que l’adaptation des critères d’évaluation aux enjeux de développement durable, notamment à la réduction des autres intrants pour les variétés conventionnelles, se fasse au niveau européen. Pour le Gnis, ces suggestions seraient « une opportunité pour la présidence française de l’UE de défendre un objectif ambitieux pour l’agriculture durable en Europe ». D.M. La directive européenne sur les variétés anciennes permet l’inscription au catalogue, et donc la commercialisation, des semences « des races primitives et variétés agricoles naturellement adaptées aux conditions locales et régionales et menacées d’érosion génétique » selon des critères plus souples que pour les variétés nouvellement créées. Cette directive devra être transposée par les Etats membres le 30 juin 2009 au plus tard.