La pollution de l’air par les pesticides, une préoccupation d’Ecophyto et du PNSE
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Dans le cadre d’Ecophyto, la Bourgogne, le Centre, le Limousin, les deux régions normandes, et la Provence-Alpes-Côtes d’Azur se sont associées pour travailler sur la pollution de l’air par les pesticides, notamment au moment du traitement des cultures. « Si les associations d’air, Asqua, oeuvrent déjà sur le sujet depuis plusieurs années, le monde agricole dispose de peu de données », explique Philippe Reulet, expert environnement à la DGAL. « Or la connaissance des contaminations de l’air par les pesticides peut être utilisée à deux fins principales : dans le cadre du plan santé environnement (PNSE) pour évaluer le risque des populations avoisinantes et dans le cadre du Plan Ecophyto 2018. » Le pulvérisateur en cause L’objectif est de proposer des mesures de gestion de ces risques soit en travaillant sur la qualité des pulvérisateurs utilisés, soit en modifiant les pratiques d’utilisation de tel ou tel produit de protection des plantes. Et de corréler la présence dans l’air à une pratique sur une filière donnée. « Il faut que l’on arrête de mettre sur le marché des pulvérisateurs avec des performances environnementales insuffisantes », insiste Philippe Reulet. Une méthodologie commune, en concertation avec les Asqua concernés, a été élaborée : liste des molécules, méthodes et dates de prélèvements, laboratoires d’analyse, ou encore choix des sites. Une demande de subvention a été déposée dans le cadre des projets régionaux Ecophyto 2018 financés par l’Onema, dont l’accord devrait être connu d’ici à quelques jours. Pour 2012, le Languedoc-Roussillon, l’Alsace et l’Aquitaine devraient rejoindre ce projet, lequel sera présenté à l’occasion de la réunion nationale du groupe de travail indicateur Ecophyto, le 5 octobre.