L’Agence de l’eau Adour-Garonne veut évaluer l’empreinte « eau et biodiversité » des exploitations
Le | Projets-territoriaux
C’est un pas de plus vers la mise en place de paiements pour services environnementaux (PSE) par l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Comme son directeur du département ressources en eau et agriculture, Franck Solacroup, l’annonçait à Référence environnement en avril, le dispositif passera par des audits sur les exploitations. La structure lance, le 17 juillet, un appel à candidatures visant l’accompagnement des agriculteurs dans ces audits.
Les territoires du bassin concernés par cette démarche ne sont pas précisés. Il est en revanche indiqué qu’elle sera « volontaire » de la part des exploitants. Les enjeux « eau et biodiversité » devront être évalués selon une méthodologie précise définie par l’Agence de l’eau. La durée de cette expérimentation est de trois ans, « sauf si un dispositif national était mis en place durant cette période ».
20 000 € sur trois ans pour les agriculteurs
Le souhait de l’Agence est en effet de ne pas attendre un tel dispositif, pour le moment bloqué par l’Union européenne, qui doit encore le ratifier pour que la France puisse le lancer. Pour être applicable sans l’aval de l’UE, les PSE de l’Agence Adour-Garonne auraient une portée financière limitée à 20 000 € par exploitation sur trois ans. L’objectif étant de lancer ces PSE sur 2019.
Chaque candidat doit attester qu’il dispose des compétences et des outils suffisants pour élaborer les audits d’ici au 1er septembre, minuit.