Le Ceta 35 mène des essais sur l’agriculture écologiquement performante

La centre d’études techniques agricoles (Ceta) d’Ille-et-Vilaine vient de déposer un dossier auprès du Conseil régional de Bretagne, dans le cadre de son appel à projets « Agriculture écologiquement perforante » ou AEP, et des GIEE, les groupements d’intérêt écologique et économique, pour un projet sur les couverts végétaux. « Il émane de quinze agriculteurs qui souhaitaient aller plus loin sur ce thème et tester d’autres mélanges d’espèces », explique Jean-François Garnier, ingénieur animateur cultures au Ceta 35. Le projet était présenté à l’occasion du salon de l’herbe, qui s’est tenu les 3 et 4 juin à Nouvoitou près de Rennes. Quatre modalités seront testés : en interculture courte avant maïs, en interculture longue avant maïs, à valorisation en alimentation animale, et en couvert permanent avec de la luzerne. « La mise en place de couverts en interculture n’est pas toujours simple dans la région du fait de l’importance du maïs, poursuit Jean-François Garnier. Mais ils ont des atouts en ce qui concerne la gestion des adventices et la vie du sol. Nous allons voir si ces mélanges augmentent la performance globale du système d’exploitation. » Le financement de l’AEP pourrait atteindre 70 000 euros sur trois ans. « L’intérêt du GIEE n’est pas vraiment financier, car les enveloppes sont peu élevées, précise l’animateur du Ceta. Mais une telle labellisation serait un atout pour la communication autour du projet et permettrait aux exploitants de faire partie d’une démarche nationale. » Le Ceta 35 mène également un projet AEP sur la démédication en élevage porcin pour réduire l’utilisation des antibiotiques, par des pratiques alternatives comme l’utilisation d’huiles essentielles.