Le futur Sdage Loire-Bretagne renforce les mesures sur les bassins algues vertes
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Le comité de bassin Loire-Bretagne a adopté le 22 octobre le projet de Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux 2022-2027. Des mesures comme la gestion quantitative de la ressource sur certaines zones et les actions des agriculteurs pour réduire les flux de nitrates dans les bassins algues vertes, sont renforcées.
Le comité de bassin Loire-Bretagne a adopté le 22 octobre le projet de Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) 2022-2027. Il sera mis à disposition du public du 15 février au 15 août 2021 et à la consultation des assemblées du 15 février au 15 juin. Il fixe un objectif de 61 % des cours d’eau en bon état écologique, contre 24 % actuellement.
Des périodes de prélèvements encadrées
Parmi les changements, le futur Sdage étend les zones où les prélèvements ne peuvent plus augmenter en dehors de la période hivernale. Dans les zones de répartition des eaux, le stockage hivernal reste encadré, avec des périodes de prélèvements dans le cours d’eau limités de novembre à mars, un débit de prélèvement qui peut représenter 20 à 40 % du débit moyen annuel, et un débit minimal à laisser dans le cours d’eau. « Ces encadrements sont recommandés dans tout le bassin », précise Alain Sappey, chef du service planification à l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Les nitrates en ligne de mire
Sur le volet plus spécifique agricole, le projet renforce les actions sur les bassins algues vertes. Pour les algues vertes sur plage, il demande aux agriculteurs de continuer leurs efforts pour réduire une nouvelle fois les flux de nitrates de 30 %. Soit une baisse de l’ordre de 40 à 50 % par rapport aux références antérieures (1999-2003). Le futur Sdage maintient également les mesures de protection des zones humides, qui sont en régression. « Pour le reste, les actions concernant le secteur agricole sont globalement stables par rapport à l’actuel Sdage », indique Alain Sappey.
Le projet de Sdage contient 11 000 mesures pour 3,6 milliards d’euros.