Les adhérents de Dauphinoise et Terre d’Alliances s’équipent de panneaux photovoltaïques

Après les unités de méthanisation, l’union Oxyane propose aux adhérents des coopératives de la Dauphinoise (38) et de TERRE D’ALLIANCES (01) d’équiper leurs exploitations en panneaux photovoltaïques. Ce service, développé avec l’entreprise Terre à lac, a vocation à générer des revenus fixes, additionnels et sans labeur à l’agriculteur, tout en diversifiant ses activités. L’union fournit un accompagnement complet et personnalisé de l’adhérent, avec un suivi assuré par des experts tout au long du projet. Ce service s’adresse aux exploitations ayant des surfaces de toiture conséquences, tant pour des bâtiments neufs qu’existant.

2 000 à 5 000 euros de revenus complémentaires

Trois types d’équipements pourront être proposés aux adhérents. La plus petite installation vise l’auto-consommation de d’exploitation agricole afin de réduire la facture d’électricité. « On mise plutôt sur des exploitations avec des consommations régulières sur l’année, comme celle équipées d’un robot de traite. Le temps du retour sur investissement est d’environ 10 ans pour les projets bien dimensionnés », explique Ugo Batet, responsable énergies renouvelables au sein d’Oxyane.

Le deuxième type de centrales photovoltaïque, d’une puissance inférieure à 100 kWc, se destinent à la revente de l’électricité produite à EDF. « Ce sont les installations avec la meilleure rentabilité. EDF se doit de racheter l’électricité produite à un tarif connu d’avance. Le temps du retour sur investissement varie entre sept et huit ans. Pour l’agriculteur, cela peut représenter un revenu complémentaire de 2 000 à 5 000 euros par an », souligne le chargé de mission. Oxyane vise surtout la réalisation de ce type d’investissement avec les adhérents. Le dernier dispositif possible concerne des centrales d’une puissance dépassant 100 kWc, passant par des appels d’offre pour la vente de l’électricité. Oxyane a déjà validé cinq projets auprès d’adhérents en l’espace d’un mois et demi. L’union espère en concrétiser une cinquantaine sur la première année.