Les autres brèves du 13 mars 2018

Le groupe Ausy, société de conseil et d’ingénierie hautes technologies et la startup toulousaine AgreenCulture annoncent un partenariat. Objectif : développer un robot agricole, afin de réaliser des tâches de haute précision « au service de l’agroécologie. » Une collaboration qui prend place dans le cadre du Challenge Centéol 2018, qui veut promouvoir le smart farming, avec pour champ d’action 50 ha de maïs à travailler en totale autonomie. La récolte est prévue en octobre 2018.

La plateforme digitale Organix, dédiée aux déchets organiques, élargit son offre à tout le territoire français. L’idée : mettre en relation les producteurs de déchets organiques avec les utilisateurs, exploitants de méthaniseurs, qui transforment ces déchets en énergie. Près de 8 000 tonnes de biodéchets ont transité par cette voie ouverte depuis six mois sur les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire.

Greenpeace appelle à une réduction planétaire de la consommation de viande et de produits laitiers d’ici à 2050. Dans un rapport, l’ONG recommande une diminution de 16 kilos de viande par an et par personne sur 43 kg aujourd’hui consommés, et de 33 kilos pour les produits laitiers sur 90 kg aujourd’hui consommés. Objectif : « enrayer les changements climatiques, redonner du souffle à l’élevage écologique et éviter une catastrophe sanitaire. »

La France prévoit de formaliser pour le 31 mars sa feuille de route pour réduire les concentrations de PM10 et de NO2 dans certaines régions. Convoquée le 30 décembre par le Commissaire européen à l’environnement sur ce dossier, la France a déjà listé des actions qui ne concernent pas directement l’agriculture. En l’absence de progrès, la France pourrait être juridiquement contrainte de prendre des mesures, sous peine d’amendes.

La création du groupement d’intérêt scientifique (GIS) « Filières fromagères sous indication géographique » a été annoncé lors du Salon de l’agriculture de Paris. Ce GIS doit mobiliser les compétences scientifiques et organiser le transfert des innovations auprès des professionnels territoriaux. Il a également pour ambition de devenir un acteur de référence au niveau national et européen.

Le 1^er mars, la création d’une chaire partenariale sur le bien-être animal entre VetAgro Sup et le ministère de l’Agriculture a été présentée lors du Salon de l’agriculture. Formation et information en matière de bien-être animale sont au cœur de ce partenariat.

L’Anses a publié une note à l’attention des demandeurs d’autorisation de mise sur le marché de produits de biocontrôle. Elle fait le point sur la procédure d’instruction, les taxes exigées et clarifie les relations entre les différentes catégories de produits : biocontrôle, agriculture biologique, préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).

Les acteurs signataires de la démarche Duralim s’engagent dans la lutte contre la déforestation. Cet engagement, officialisé le 30 janvier 2018, doit s’enrichir des réflexions en cours en France, mais aussi en Europe. Les acteurs des filières agricoles et agroalimentaires « souhaitent être force de propositions », selon un communiqué de Duralim. Cette initiative vise une réduction des impacts environnementaux de l’alimentation animale pour des filières d’élevage plus durables.

Coop de France a présenté la nouvelle édition de son « Théma » consacré aux contributions des coopératives à l’économie circulaire, lors du Salon de l’agriculture. La première édition, proposée en 2015, est mise à jour et articulé articulée autour des cinq piliers identifiés par l’Ademe pour définir l’économie circulaire : approvisionnement durable, écoconception, consommation responsable, écologie industrielle et territoriale, recyclage. Document disponible en format numérique sur le site de la coopération agricole.