Référence agro

Les autres brèves du 27 février 2018

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Nouveau conseil d’administration pour l’association Agriconfiance, présidée par Christophe Grison, président de la coopérative Valfrance. « Il fallait dépoussiérer l’association, explique-t-il. Cette nouvelle ambition s’accompagne d’une sélection plus rigoureuse des coopératives adhérentes. »

30 % des agriculteurs qui se sont installés en Bretagne sur l’année 2017 pratiquent l’agriculture biologique. Les chiffres publiés par la chambre d’agriculture régionale le 21 février font état d’une accélération des installations certifiées AB, qui ne représentaient que 24 % en 2016 et 18 % en 2015. Les filières porcine et volaille contribuent notamment à ce mouvement, en plus des plus historiques filières maraîchage et lait.

Pour l’AFBV, l’association française des biotechnologies végétales, il est impossible de réduire de 50 % les utilisations de produits phytos d’ici à 2025 en n’utilisant que des démarches agro-écologiques. « Les agriculteurs devront compter en plus sur une meilleure résistance génétique des plantes aux maladies et aux prédateurs de toutes sortes, indique l’AFBV. Miser sur le progrès génétique est encore plus pertinent aujourd’hui avec les perspectives offertes par les nouvelles technologies comme l’édition de gènes. »

« Avec une augmentation très forte du nombre de conversions en agriculture biologique en 2015, 2016 et 2017, tous les crédits européens du Feader sont déjà consommés fin 2017 ! » Les JA et la FRSEA des Pays de la Loire tirent ce constat dans un communiqué daté du 22 février. Les deux syndicats pointent du doigt l’État : « Enveloppe inférieure à ce qui était prévu, arrêt du financement de l’aide au maintien, et très vraisemblablement aucun retour en Pays de la Loire sur le prélèvement de 4,2 % pour la bio ! »

Le règlement d’exécution (UE) 2018/252 de la Commission du 19 février 2018 fixe les mesures exceptionnelles de soutien du marché pour le secteur de la volaille en France, suite aux épisodes d’influenza aviaire. L’Union participe au financement des mesures à concurrence de 50 % des dépenses supportées par la France pour soutenir le marché de la volaille gravement touché. Le niveau maximal du cofinancement de l’Union est de 32,5 M€.